Petite soeur de Chizuru [ Privé Shinichi ]

Elle entra en trombe.
"Mlle Naba, trouvez-moi la chambre de Mlle Naba !"
La secrétaire la lui donna et elle courut jusqu'à là-bas. Sa petite soeur était en très mauvais état. Elle était blanche comme un linge et tremblait convulsivement.
Le docteur lui dit:
"Elle est en phase terminale, il n'ya plus aucun espoir pour elle."
Chizuru s'assit, traumatisée. Les larmes coulaient toutes seules.
soudain quelqu'un entra.

[ vient du lycée, les classes, "En cours" ]

"Naba !!!! cria Shinichi dés qu'il rentra en trombe.
Le professeur d'anglais fit un pas en avant et s'immobilisa aussitôt et avec horreur, regarda la scène qui se déroulait sous ses yeux.

Il vit les élèves de son élève et d'une voix sourde, demanda, tout en sachant déjà la réponse au fond de lui :
-Naba ...
Votre ... Votre soeur ?

Il se rapprocha du lit de la mourante et eut comme un serrement au coeur à la vue de cette peau si blanche.

"Elle va mourir..."
Comme pour répondre à ses propos, le cardiogramme s'emballa avait de faire un long et interminable bip sonore. Les larmes continuaient de couler, sur le visage traumatisé de la jeune fille.

Shinichi eut comme un blanc, percé par la voix du docteur qui annonça d'une voix blanche :
-Heure de la mort : 14 h 58.

Le professeur s'approcha de son élève et posa maladroitement une main sur son épaule.
Il était un peu heureux que Chizuru avait pu voir sa soeur avant que celle-ci ne meure mais était aussi triste qu'elle de voir la jeune fille mourir.
Il alla demander au médecin comment la petite Naba avait pu mourir comme ça.
Le docteur lui répondit à voix basse et sa réponse parut surprendre le professeur d'anglais.

elle n'entendit pas la réponse du médecin. Elle savait que c'était de sa faute, que c'était à cause d'elle.

Le professeur fit du mieux pour ne pas hurler et demanda :
-On peut vraiment en mourir ?
Le docteur acquiesça et précisa :
-Oui, si la maladie est détectée trop tard.

Shinichi rejoignit son élève et fit d'une voix douce :
-Comment pourrais-je prévenir ta mère, s'il te plaît ?
Il faudrait peut-être qu'elle soit au courant.

"Je n'ai pas de mère, répéta-t-elle. Je ne la connais pas et elle ne veut pas me connaître."

Shinichi fit, un peu interloqué :
-Alors, tu as sûrement un tuteur en attendant ?
Ou un parent qui veille sur toi ?

Le professeur savait qu'une mère pouvait abandonner son enfant, mais il y devait au moins y avoir quelqu'un pour elles.
Il l'espérait très fort : dans un moment comme celui-ci, même une lycéenne ne pourrait réfléchir sérieusement.